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L’hiver tire bientôt sa révérence pour céder le pas au renouveau du printemps.
Mais avant de laisser place à l’effervescence des jeunes pousses, j’ai envie de vous parler de cette plante souvent mal aimée par un grand nombre d’entre nous qui s’agrippe et nous pique lorsque nous nous promenons mais tellement utile dans bien des domaines.
C’est aussi une plante sauvage que nous apprenons à reconnaître dès notre plus jeune âge pour ses baies délicieuses et gourmandes, les mûres.
Mais la connaissez-vous vraiment ?
Sans plus attendre, faisons les présentations et pour mieux connaître ces bienfaits, je vous propose son curriculum vitae :
Nom commun : Ronce
Nom scientifique : Rubus fruticosus
Famille : Rosacées
Profil : Plante vivace, la ronce est arbuste ou arbrisseau épineux, souvent rampant, qui se développe dans divers types d’habitats, notamment les haies, les lisières de forêts et les terrains vagues. Connue pour ses fruits, les mûres, elle est appréciée tant pour ses qualités nutritives que pour son rôle écologique.
“Ronce” vient du latin rumex, rumicis qui signifie “dard” allusion à la présence d’aiguillons, et non d’épines, sur les rameaux.
Adaptabilités : Capable de s’épanouir dans une grande variété de sols et de conditions climatiques.
Reproduction : Se reproduit par bouturage et par semis, avec une capacité à coloniser rapidement les espaces.
Pollinisation : Attire de nombreux pollinisateurs comme les abeilles grâce à ses fleurs blanches à rosées, favorisant la biodiversité.
Résistance : Tolérance aux conditions difficiles, y compris les sols pauvres et les environnements ombragée.
Production de fruits : Développement de baies comestibles, les mûres, qui sont riches en vitamines et antioxydants. Récolte généralement entre juillet et septembre.
Rôle écologique : Fournit un habitat pour de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes, les hérissons et bien d’autres. Contribue à la stabilisation des sols grâce à son système racinaire étendu.
Utilisation en médecine traditionnelle : Utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes dans diverses préparations médicinales. Mais aussi pour son soutient digestif, ses effets astreignants, riche en fibres et bénéfique pour la peau.
Photosynthèse : Processus de conversion de la lumière en énergie, permettant la croissance et la reproduction.
Adaptation au milieu : Capacité à s’ajuster aux variations climatiques et aux conditions de sol.
Flore : Interaction avec d’autres plantes et espèces environnantes.
Faune : Attire et interagit avec divers pollinisateurs et animaux. Une cachette idéale pour se mettre à l’abri des prédateurs.
Biodiversité : Engagement pour la préservation des écosystèmes locaux.
Culinaire : Utilisation des mûres dans la cuisine, la pâtisserie et la confiserie.
Écologie : Participation à la régénération des habitats naturels.
Maintenant que vous avez fait plus ample connaissance et découvert les services qu’elle offre à notre belle nature et aux êtres vivants, je vous partage mes expériences en teinture végétale.
En plein hiver, il y a peu de feuillages disponibles mais avec la ronce, on est toujours certain de glaner des feuilles toute l’année.
J’ai utilisé les feuilles et les tiges fraîchement cueillit pour en faire une décoction afin d’obtenir un bain de teinture. C’est la première fois que j’utilise cette plante de cette façon. Je connaissais déjà ses compétences en matière d’empreintes végétales grâce à sa forte concentration en tanins.
J’étais curieuse d’en découvrir davantage sur cette plante piquante.
Une fois la marmite remplie avec les morceaux de tiges et de feuilles, j’ai recouvert le tout d’eau et j’ai mis à chauffer pendant une heure à petit bouillon. J’ai laissé refroidir la décoction avec les feuilles jusqu’au lendemain avant de filtrer celle-ci.
Le bain de teinture est maintenant prêt. Je me suis demandée un instant comment j’allais pouvoir l’utiliser et puis je me suis souvenue lors de mes lectures qu’on pouvait obtenir de jolies nuances de gris en l’associant avec du fer. Et pour dynamiser la teinture avec des motifs géométriques et abstraits, je suis partie sur la technique Japonaise du Shibori.
Après une bonne séance de ficelage et un petit plongeon dans le bain tout chaud, vous pouvez observer sur les deux photos suivantes, les coupons de tissu après la teinture avant le nuançage puis après le nuançage au sulfate de fer.
Sans plus attendre voici une partie des motifs que j’ai réalisés sur du coton mordancé. Je garde un peu de suspense pour les nouveautés que je vous prépare…
Je tiens à préciser qu’ici le tissu est encore mouillé, une fois sec, la teinte grise sera plus claire.
En bonus, mes autres résultats que j’ai pu expérimenter au fil du temps avec la ronce.
L’Ecoprint fait partie de l’univers de la teinture végétale. Cette technique permet à partir de
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